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Les 3 peintres kabyles les plus connus

L'art kabyle regroupe en son sein une multitude de peintres qui font rayonner la culture berbère

Des artistes au pinceau qui ont pondu des tableaux sublimes.

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Aujourd'hui, les galeries algéroise et parisiennes en regorgent.

Et il y a un intérêt croissant pour ces ambassadeurs du génie artistique Amazigh.

Ce qui conduit, chaque mois, des centaines de "kabylophiles" à les rechercher sur Twitter.

Il est donc temps de faire un inventaire à la Prévert.

Histoire de leur rendre hommage.

M'hamed Issiakhem, le combattant de la liberté

Né à Taboudoucht dans la wilaya de Tizi Ouzou, M'hamed Issiakhem (Muḥend Isyaxem) est l'ambassadeur de la peinture moderne en Algérie.

Amputé du bras gauche à l'âge de 19 ans, cela ne l'a pas empêché de suivre une formation aux beaux-arts où il rencontrera un certain Kateb Yacine, son futur meilleur partenaire artistique.

Au cours de sa carrière, il a abreuvé la presse de ses dessins.

Il a même décoré l’aéroport d'Alger d'une fresque.

Décédé en 1985, Google a rendu hommage à cet artiste en 2018 avec un doodle.

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Zahia Hachache, la paysagiste

Artiste plasticienne des beaux-arts de Constantine et d'Alger, Zahia Hachache est une artiste peintre originaire de la wilaya kabyle de Béjaïa.

Son art se caractérise par la combinaison des différents matériaux comme la peinture à l'huile et acrylique.

La plupart de ses tableaux rendent hommage à sa Kabylie natale.

Du moins, les paysages qui sont représentés viennent de cette région.

Un moyen, pour elle, de revendiquer son identité berbère.

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Hamid Aftis, le peintre-sculpteur

Né en 1977 à Daïra d'Akbou dans la wilaya kabyle de Béjaïa, Hamid Aftis est un artiste qui sait combiner tous les arts au service de sa créativité.

Formé aux beaux-arts d’Azazga, à Tizi Ouzou (en tifinagh : ⵉⵄⴻⵥⵓⴳⴻⵏ), il a touché une multitude de disciplines avant de choisir sa voie.

Inspiré par des Dali, des Cézanne, et autres Van Gogh, c'est dans les ateliers de modelage qu'il a embrassé son sacerdoce de sculpteur.

Développant sa "propre touche" au fil des années, il forgé des œuvres majeurs comme le militant kabyliste Mohamed Haroun.

La peinture est une corde dont il dispose à son arc.

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