Connaissez-vous toutes les villes de Kabylie en Algérie ?
Si tel est le cas, alors vous êtes probablement "kabylophile".
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À moins que vous ne soyez né dans une wilaya kabyle ?
Dans ce cas, vous connaissez la carte kabyle sur le bout des doigts.
#Bejaia....💕jolie ville kabyle....verdoyante et accueillante...💕des paysages de rêve..💦🍀🌾 pic.twitter.com/U2AnEEFnWc
— magical and amazing photos /Algeria (@amazingphotosDZ) June 1, 2020
Rappelons que la ville bulgare de "Kabilé"(ou Кабиле) n'a aucun lien avec la culture berbère...
Du moins, elle n'a aucun lien avec la "kabylosphère".
Béjaïa, l'ancienne capitale de la bougie
🔰Le saviez-vous ?
— Histoire Kabyle ⵣ (@HistoireKabyle) March 1, 2021
Le mot « bougie » n'est apparu dans la langue française qu'au XIe siècle, tiré du mot kabyle Bgayet (appelée Bougie ou Béjaia). La ville fournissait une grande quantité de cire dans tous le bassin méditerranéen, qualifiées alors de "bougie". pic.twitter.com/qAlExqiq3B
Béjaïa (ou "ⴱⴳⴰⵢⵝ" en kabyle) est une commune berbère située à plus de 200 kilomètres de la capitale, Alger.
Ancienne capitale du royaume vandale, elle a été internationalement réputée par la grande qualité des chandelles en cire qui y étaient produites.
De nombreuses grandes stars françaises sont originaires de cette ville, comme Kenza Farah, Mustapha Dahleb ou encore Georges Gaillard.
Une multitude de trésors patrimoniaux se trouvent dans cette agglomération urbaine comme Bordj Moussa ou Porte Sarrasine.
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Tizi Ouzou, l'insoumise
Bejaia c une trop belle ville je suis de tizi ouzou mais j'ai déjà visiter c'est vraiment LA VILLE à visiter quand tu veux découvrir la culture kabyle
— 𑁍𝓴𝓋𝓪𝔂𝓵𝓲𝓽 𝒷𝓊𝒷𝒷𝓁ℯ 𝓉ℯ𝒶 🧋 (@F4IRYS1NA) August 1, 2022
Tizi Ouzou (ou "ⵝⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵓ" en tifinagh) est une ville dont le processus d'urbanisation est assez récent.
Réputée pour son insoumission face à toute ingérence étrangère, elle est devenue depuis 1962 un phare culturel dans tout le pays.
Du haut de ses 130 000 habitants, elle est aujourd'hui la deuxième plus grande ville de Kabylie.
Un véritable foyer de la "berbèrosphère" au Maghreb.
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Iferhounène, la combattante
Iferhounène (ou "ⴰⵜ ⵢⴻⵜⵙⵓⵔⴰⵖ" en tifinagh) est partie intégrante de la wilaya de Tizi Ouzou.
Localisée en plein dans le massif central de Djurdjura, cette ville a été le théâtre de la résistance du FLN face à l’armée coloniale.
Plus de 1600 chouhadas ont lutté contre les soldats français à cette époque.
Des martyres qui sont aujourd'hui mis à l'honneur dans l'Histoire algérienne.
Aïn El Hammam, la montagneuse
Aïn El Hammam (ou "ⴰⵚⵇⵉⴼ ⵏ ⵟⵎⴰⵏⴰ" en amazigh) est une ville de plus de 20 000 habitants localisée à 45 kilomètres du sud-est de Tizi-Ouzou.
Autrefois appelée "Michelet" sous l’ère coloniale française, en hommage à l'historien Jules Michelet, c'est une commune qui offre des paysages montagneux uniques.
L'hiver, la région est couverte de neige.
Illilten
Illilten (ou "ⴰⵜ ⵢⵉⵍⵉⵍⵜⴻⵏ" en tifinagh) est elle aussi une commune de la wilaya de Tizi Ouzou.
Du haut de ses 9 142 habitants, elle est localisée à la limite des wilayas de Bouira et de Béjaïa.
Au cours de la guerre d’Algérie, elle a fourni une multitude de fellaghas martyres.
Mais il y a aussi quelques célébrités, à l'instar de Taleb Rabah ou de Massa Bouchafa, qui sont issues de cette ville.
