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Les 6 chanteurs kabyles (anciens et modernes) les plus connus en Algérie

Difficile de faire la liste complète des chanteurs kabyles célèbres et talentueux, tant ils sont nombreux.

Anciens - comme modernes - ont durablement marqué leur époque.

Certains sont pratiquement devenus des icônes au sein de la berbèrosphère.

D'autres continuent de bercer les soirées dansantes avec leur mélodie.

Il est donc temps de leur rendre un hommage bien mérité au travers d'un petit classement musical.

Idir Chanteur Kabyle

Concert sur scène à la guitare d'Idir. (© Capture d'écran | FRANCE 24 via YouTube)

Lounès Matoub (ou "ⵍⵡⵏⵏⴰⵙ ⵎⵄⵟⵓⴱ" en tifinagh)

Né à Taourirt Moussa - au sein de la wilaya de Tizi Ouzou - son héritage poétique raisonne encore dans les oreilles de millions d'Algériens.

Ses chansons - dont certaines sont interdites - ont su traverser les décennies jusqu'à nos jours.

On pense notamment à Thissirth n'endama, sortie dans les années 80 - et tirée de l'album Les deux compères.

Lounès Matoub Kabylie

Interview donnée à la télévision française par le chanteur. (© Capture d'écran | فرانس 24 / FRANCE 24 Arabic via YouTube)

Ou encore Equrent Etregwa, parue un an avant sa mort - en 1997 - faisant partie de l'album Au nom de tous les miens.

Tragiquement assassiné jeune, le 25 juin 1998 à Thala Bounane, il constitue - à lui tout seul - un pan entier du patrimoine immatériel des Imazighen.

Idir (ou "ⵃⴰⵎⵉⴷ ⵛⴻⵔⵢⴰⵜ")

Phare artistique de la chanson Amazigh, son vrai nom est Hamid Cheriet.

Né au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le 25 octobre 1945, il est la référence des références au sein du Panthéon des compositeurs-interprètes bylkas.

De l'album A vava inouva (1976) aux Chansseurs des Lumières (1993) sans oublier Entre scènes et terres (2005), il a légué une multitude de pépites aux kabylophiles.

Décédé en mai 2020 à l'Hôtel parisien Bichat, il a eu droit à un hommage international, des deux côtés de la Mediterranée.

Lounis Aït Menguellet (ou "ⵍⵓⵏⵉⵙ ⴰⵜ ⵎⴻⵏⴳⴻⵍⴰⵜ")

Né au début des années 50, Abdenbi Aït Menguellet - de son vrai nom - est l'une des grandes stars du chant kabyle moderne.

D'Inagan (sorti en 1999) à Awai (1993), ses albums sont des repères pour les mélonmanes berbèrophiles.

En novembre 2019, il a rempli l'Olympia à lui tout seul avec son style "World music".

Preuve en est qu'il fédère, encore aujourd'hui, des passionnés toujours près à le suivre.

Cheikh El Hasnaoui (ou "ⵛⵛⵉⵅ ⵍⵃⴰⵙⵏⴰⵡⵉ")

Il a vu le jour dans les années 1910, lui aussi est issu d'une petite commune de Tizi-Ouzou, avant d'embrasser une longue et prospère carrière de musicien.

Il est impossible que vous soyez passé à côté de certains de ses plus grands titres.

On pense notamment à Ajini ajini, Arouah arouah ou encore red balek.

Mort à la Réunion, il a laissé derrière lui un héritage qui a longuement inspiré les générations suivantes.

Rahim (ou "ⵕⴰⵃⵉⵎ")

Son vrai nom est Rahim Mohammed, et il a vu le jour à Ath Aissa Mimoun en décembre 1963.

Son album majeur - Iya Adaminigh - sorti en 1990, est indéniablement sa plus grosse contribution à la musique kabyle moderne.

Décédé à l'âge de 46 ans sur la terre de ses ancêtres, il laisse que de la nostalgie dans l'esprit de ceux qui l'ont connu.

Hamidouche (ou "ⵃⵎⴻⴷ ⵅⴻⴷⴷⵉⵎ")

Sorte de Daniel Balavoine berbériste, Ahmed Khedim - de son vrai nom - est une voix qui est familière pour ceux qui ont grandi dans les années 1990.

Son album majeur - Sidi l'mir - continue à être écouté en boucle sur des albums comme Deezer ou YouTube.

Preuve que sa production artistico-amazigh continue de traverser les âges malgré son décès précoce en 2002.


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