TEST: Quel est votre niveau de kabyle ?

Les 4 actrices kabyles les plus célèbres au monde

Le cinéma - aussi bien francophone que berbérophone - a vu défiler une nuée d'actrices kabyles au talent singulier.

Ces dernières, connues internationalement pour la plupart, ont une filmographie qui impose une certaine forme de respect artistique.

En effet, de Béjaia à Tizi-Ouzou, se trouve une pépinière de prodiges qui ne demandent qu'à briller.

C'est donc au travers d'un petit classement qu'on va vous présenter les plus connues.

Celles qui ont marqué durablement l'Histoire du septième art.

Isabelle Adjani, une kabylité paternelle

Discours du 2 novembre 1988 d'Isabelle Adjani devant des étudiants à Algers. (© Capture d'écran Ina.fr | INA Politique via YouTube)

C'est sans conteste l'une des plus grandes stars du cinéma français.

Connue pour son interprétation de la Reine Margot (1994), de sa participation dans Possession (1991) ou encore L'Été meurtier (1983) - c'est une ambassadrice de la francophonie dans le monde entier.

Bavaroise de par sa mère - Emma Schweinberger - elle est aussi Kabyle de par son père - Mohammed Chérif Adjani - qui a fait partie des acteurs de la Libération de la France en 1944.

Des origines plurielles qui font toute sa richesse.

Pour le plus grand bonheur des cinéphiles que nous sommes.

Djamila, la poly-talentueuse

À l'instar d'Isabelle, Djohra Bachene - de son vrai nom - dispose de plusieurs cordes vocales à son arc.

Musicienne et compositrice, celle qui nous quitté en 2019 a participé à plusieurs réalisations algériennes au cours de sa longue carrière.

On pense notamment au vent des Aurès de Mohammed Lakhdar-Hamina, à Leïla et les Autres de Sid Ali Mazif ou encore Les Hors-la-loi de Tewfik Farès.

Née dans la commune de Aït Bouhini, à Tizi-Ouzou, c'est une femme qui aimait faire des apparitions en public enveloppée dans sa robe traditionnelle.

Un moyen habile de célébrer avec son apprêtement toute la finesse des costumes de sa région natale.

Camélia Jordana, une voix kabyle en francophonie

Hommage rendu par l'artiste aux noyés du 5 octobre 1961. (© Capture d'écran France 2 | Les Victoires de la Musique via YouTube)

Tout comme Adjani, c'est du père que la chanteuse a pu hériter de son ADN Bylka.

Une transmission immatérielle qui se ressent dans ses engagements politico-médiatiques.

Avec une combativité digne d'une Kahina - ou d'une Lalla Fatma N'Soumer - elle symboliste cette jeunesse indomptable qui n'hésite pas à investir son capital notoriété sur des combats qui lui semblent justes.

Quand sur le plan cinématographique, c'est déjà - et ce malgré son jeune âge - une référence majeure.

Marie-José Nat, la maestria kabylo-corse

Fille d'Abdelkader Benhalassa, l'épouse de Michel Drac a elle aussi reçu la Kabylie en héritage et la France en partage.

À l'instar de Mohammed Chérif Adjani, son géniteur a été un soldat du 1er régiment des tirailleurs algériens entre 1916 et 1918.

Un sang versé pour une patrie en danger, il fait partie de ces héros qui ont sauvé un pays enavhi par le voisin germanique.

C'est donc grâce à ce sacrifice militaire que sa fille a pu tourner librement dans Les Violons du bal (1974), Élise ou la Vraie Vie (1970) ou encore les Gens du Mogador (1972-1973).


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